Qu’attendons-nous ?

Comme nombre d’entre vous, je me sens dépité par les nouvelles orientations que prend la politique du moment en France. La création de cette fracture entre les gens de la même nation, la division organisée qui permet la diversion nécessaire à l’instauration d’une dictature molle, basée sur la fabrique du consentement. Une à une, nos libertés nous sont retirées, pierre après pierre, nous assistons à la déconstruction de notre mode de vie basée sur la liberté, l’égalité, la fraternité, pour sombrer peu à peu dans un climat social où chacun devient le chien de garde de l’autre.

Oui, les spiritualistes ont raison, nous sommes en plein basculement de paradigme, mais ce n’est certainement pas celui de l’amour fraternel, de la conscience multidimensionnelle du grand tout, de l’éco-responsabilité, du respect des êtres et de la biodiversité qu’ils nous répètent en boucle et à tour d’oreille sur les chaînes « New Age ». Non, c’est celui du « Great Reset », de la toute-puissance des multinationales, de la disparition du droit humain au profit du droit financier, c’est celui du retour au féodalisme et toutes les formes d’oppressions qu’il permet.

Qu’attendons-nous pour devenir une réelle démocratie, dont les décisions ne dépendent pas de représentants méprisants qui mettent au pas toute une population sous le prétexte fallacieux de la protéger, quand c’est justement d’eux qu’elle doit être protégée ? Qu’attendons-nous pour réagir aux injustices organisées qui se banalisent jusqu’à l’écœurement, et s’incarne dans les lois qui déstructurent les fondements humanistes de nos sociétés ? Qu’attendons-nous pour nous réveiller et combattre les peurs et les angoisses s’immisçant en nous, pour aller au-devant du monde et nous réapproprier le droit de décider de notre sort, ensemble ? Qu’attendons-nous pour défendre ce droit sacré que les élites bafouent, salissent, souillent, en usant de répressions vicieuses, de la peur de son prochain, pour empêcher toute forme de solidarité et de regroupement contestataire ? Qu’attendons-nous pour être autre chose que les reflets d’une société moribonde et prendre nos destins en main ? Qu'attendons nous pour être la réaction immunitaire contre cette politique parasitaire qui détruit l'essence de nos droits ?