Pour revenir à la lune
noire, dont je m'étais faite une spécialité, il y a quelques années. La lilith moyenne s'étudie en axe, exactement comme les NN et NS en projettent en face la résolution du conflit interne.
Elle n'est pas égalitaire, dans le sens ou elle n'impacte pas indistinctement tous les thèmes. D'ou l'incompréhension notoire entre "ceux qu'elle impacte" et les autres. Elle se renforce, conjonction à un luminaire, saturne, uranus et surtout Pluton. Egalement par conjonction NN ou NS ( je pense en particulier au Thème de Charb sans signifiant dramatique mis à part une conjonction très sérrée entre LN et NN).
Dans un thème féminin, la conjonction Lune-lune
noire ( même élargie et pouvant aller allègrement jusqu'à 12 degré, à la condition toutefois que cette conjonction soit dans le même signe) sera traité à part comme un point déterminant de la personae.
La lune
noire se renforce considérablement en maison 1 ( et impacte toute la personnalité du sujet) , en maison 8 et en maison 12. En maison 4 ( la aussi l'impacte de la lune) elle renforce le coté sombre du lunaire.
Elle ne constitue ni une blessure ni une amputation systématique ( c'est bien trop schématique) mais bien une libération et une émancipation. Elle joue a plein dans tous les mouvements d'émancipation révolutionnaire, l'avortement et le droit des femmes ( n'oublions pas que symboliquement la crise originelle de Lilith vient justement de sa revendication à l'égalité).
Lilith c'est également l'absence de compromis, elle tranche, sans concession. Elle peu également entrer dans des processus de violence archaique. En cette époque d'humanisme béat ou il faut forcément "se faire aimer" ou se ripoliner la gueule pour "être quelqu'un de bien", avoir le maximum de "like" sur FB et être forcément "top COOOOOOL" Lilith hurle : soyez vrai, c'est plus important. Et ne venez pas me faire chier....
Lilith c'est l'anti soumission, celle qui redressera toujours la tête pour avancer et peu importe ce que l'on pourra penser d'elle.
C'est Bonny and Clyde, enfin plutot Bonny que Clyde. C'est aussi la journaliste assassinée, Daphnée qui préférai risquer sa vie plutot que de céder.
Lilith trace sa route et se fiche bien pas mal du quand dira t on.
Dans un thème, elle signe cette part d'absolu qui dépasse notre propre charnélité.
Lilith c'est avant tout l'absolu. L'absolu dont de soi même que l'on peu donner passionément à un homme ou une femme aimé. La quète d'absolu comme il peu y avoir une quète du graal. Certains la voient comme sexuelle. La aussi c'est de la caricature. Elle est "on -off" binaire, tout ou rien. Absolue. La pute ou la sainte désincarné.
Elle signe la Grande Déesse qui hante nos nuits , rémanence des temps anciens ou les dieux patriarcaux n'existaient pas. De ce temps lointain ou le mystère féminin, celui de la maternité mais également du sang menstruel terrifiait l'homme. Cette terreur du sang menstruel, devenu tabou, qui explique toujours à ce jours la volonté de "mettre à distance" les femmes par peur symbolique de "la contamination".
Lilith est la blessure mais la blessure naturelle, mensuelle. les tabous donc qui tournent autour.
Quelque part, il faut être une meuf pour comprendre le sens profond de ses termes. mais les hommes peuvent me suivre à condition qu'ils soient capables de s'emmerveiller devant la beauté absolu ( encore le mot absolu) du féminin tout puissant.
Ce sont les vénus d'ivoire trouvées dans le splus vieux temples de l'humanité. une lilith au temps de sa splendeur.
Comme désormais, en ces temps de dieux patriarcaux et de basculement vers la mise au ban religieuse du féminin considérée comme "soumise à l'homme) le féminin absolu avait apporté son extrême cruauté. émasculation des prêtres dédiés à Cybèle, Prostitution sacrée. Bref, quand l'humanité retourne un processus, elle a tendance à faire dans la caricature inverse.
Voila qui est Lilith, l'ancienne Grande déesse et en ces temps d'Haloween, elle reprend de la vigueur.
Autre chose "Lilith s'hérite" en particulier dans les lignées de femme. c'est un très précieux indicateur de remonter parfois sur 4 générations ( en faisant les thèmes des femmes d'une même famille) pour comprendre le nœud et le blocage nodal d'un problème. Il n'y a aucun autre aspect du thème qui s'hérite ainsi de manière aussi frappante en lignée féminine.
Ce travail "dans la lignée" permet dés lors d'apporter un éclairage différent sur la LN et écouter ce qu'elle raconte...