Salut les fraises tagada,

cette fois, je vais faire court... *Hey, j'ai entendu vos soupirs de soulagement!*... pour initier ce sujet.


Alors, voilà... C'est la fin de journée. Un profond sentiment de plénitude traverse chaque cellule de votre être lorsque vous vous la repassez.
Cette journée pourrait constituer aussi bien un heureux achèvement à votre existence de par ce que vous y avez réalisé, qu'un joli début pour les temps et tant à-venir vers lesquels vous avanceriez serein.
Les timides "peut-être" d'hier – trop longtemps semés sous un effet de serre qui occultait l'horizon des histoires naturelles – ont pu être les pousses intrépides à paraître d'aujourd'hui, et une splendide fenêtre sur un prometteur demain en floraison.

Ce jour a été un présent qui s'est vêtu d'un éclat de destinée. Vous en avez été à l’œuvre. Et vous vous l'êtes destiné.

Ouais!, un sourire s'arque sur votre visage et le ciel de votre regard s'éclaire d'une envolée d'étoiles. Vous êtes bien, lové dans une bulle de tranquillité. Ou tout ce que vous voulez d'ailleurs.

Que s'est-il passé durant cette journée ? Que faudrait-il qu'il se soit passé ce jour ?

Faites-vous plaisir.

Et au plaisir de vous lire...

"Que s'est-il passé durant cette journée" ?

rien que la VIE.....

"Que faudrait-il qu'il se soit passé ce jour" ?

Rien que la VIE.....

Rien que la vie à vivre .....

ben heuuu ..... c'était quoi la question siouplait ?

On est tenté de vouloir un bonheur où tous les problèmes seraient réglés, mais cela ressemble plus à la mort et l’ennui qu’à la véritable essence de l’apaisement vivant de l’âme.

Une journée idéale, serait de n’avoir pas mal de ressentir. D’être assez lucide et délicat pour que les épreuves ne pèsent pas plus lourdes que leurs impacts. De parvenir à être une force tranquille et tranquillisante, du matin jusqu’au soir, pour chacune des rencontres qui dessinent l’inédit des moments partagés.

Je vais passer cette journée ici

tata Cévennes a écrit:

ben heuuu ..... c'était quoi la question siouplait ?

Au lieu de faire court, j'aurais peut-être dû faire simple

Citation :

Je vais passer cette journée ici

Ah bah voilà, tu as répondu

Je suis pas sure d avoir bien saisi le truc non plus... mais:

Par une journée ensoleillée, entourée de la nature et les fleurs ayant sorti leur plus belle couleur...
Dans le ciel flottent des bulles.
Mais pas n importe quelles bulles, des bulles en forme de coeur
Personne ne sait d ou elles proviennent, on les touche, on les observe... un esprit magique s'en émane.
Les personnes se rassemblent, s'émerveillant et partageant cet instant ensemble...
Ces bulles ont le pouvoir durant quelques instants de faire regner la paix, le partage, l'amour et les sourire s'inscrivent sur les lèvres.
Ces bulles ont beau parfois rencontrer des épines... elles ne se brisent pas...

moi je ferais un tour en fusée, juste pour voir les planètes de plus près,
apres avoir passé ma vie a tripper sur leur énergies
ça serait une journée formidable

coucou tite Navane,

j'ai écrit spontanément....comme j'ai compris et je ne revois pas ma...copie....

Ah et moi je me suis réveillée. Il etait beau ce reve

C etait pour toi Navane. Bulle de douceur

Juste la journée d'aujourd'hui...

La fille d'une amie m'appelle. On a quartier libre :-) en fait: elle me propose de sortir...

Elle me dit qu'elle voudrait refaire sa couleur. par hasard, nous nous retrouvons chez le coiffeur: pour se faire des coiffures de rêves. La seule difficulté: choisir le brush: tirer les cheveux ou les laisser bouclés? je choisis des boucles naturelles.

Nous nous retrouvons toutes deux à vadrouiller et à faire du shopping. Je ne m'offre que ce que j'aime... des fleurs, des fruits en salade prêts à la dégustation: mangue et noix de coco... du saumon avec de l'aneth savouré sur des tartines et des sushis comme en-cas pour le déjeuner.

Ensuite nous retournons chercher le bébé de ma copine et nous l'emmenons au parc, puis chez ma meilleure amie revenue du travail. Une après-midi passée dans l'herbe, au soleil... rien de tel.

Une journée au paradis... "laisser les bons temps rouler"...

Une envie de bien-être et de beauté. Le temps s'est arrêté le temps de soins et de plaisirs partagés.

tata Violette a écrit:

coucou tite Navane,

j'ai écrit spontanément....comme j'ai compris et je ne revois pas ma...copie....

Et tu as bien fait...

Vous avez tous compris ce que moi dire
C'est un point de départ, je vous laisse retracer cette journée selon que ce sujet suggère en vous.

Merci pour votre participation

Céline a écrit:

Ah et moi je me suis réveillée. Il etait beau ce reve

C etait pour toi Navane. Bulle de douceur

Oh, merci Céline, je la reçois avec bonheur
Si tu savais en plus le sourire que ça m'a collé lorsque j'ai lu ces bulles en forme de cœur. Arf, on ne se refait pas

Je savais qu elles seraient bien accueillies chez toi

Et sinon dans '' l’irréel '' je vois .... une énorme limousine , arriver je descend doucement vers la voiture , un prince m'attend , j'ai une robe magnifique , couleur de lune , je me laisse emporter , par mon '' carrosse'' a quatre roues , il m'attend le prince de ce pays qui n’existe pas , un pays ou tout 'n'est que bonheur , les papillons virevoltent autour de moi , je respire cette odeur que dégage le bonheur , ahh j'avais oubliée comme c'est bon , regarde le soleil se couche , la lune se lève , ah je sourie , la vie n'est que légèreté , un homme m'attend , il est prince , il est riche ,il est beau , la vie est douce , plus rien n'existe , juste un vent de bonheur , tu sais ... ont l'appel le vent du rêve , celui que petite on a toute fait , un jour , et la j'y suis , oui !! la voiture s’arrête , le voila il ouvre la porte , me tend sa main , je lui tend la mienne , je sors de mon carrosse a 4 roues , et la une pluie d'étoiles , le bonheur , la , cette odeur , j'inspire , profondément , et j'avance avec mes talons aiguilles , aie , j'ai plus l'habitude , j'avance , ma main sur son bras , je me sens légère , la vie est belle .... et la une musique , douce , chaude .......................


Waouaf wouaf , pff mon St Bernard veut sortir , bon ben , le reste sera pour un autre jour .

Je ne réponds pas de manière individuelle aux "journées à vivre" de chacun puisque tout y est dit à chaque fois. Rien à ajouter. Juste à apprécier.
Aussi, j'ai hâte de découvrir ta 2ème journée, si ça te dit bien-sur, tata Cévennes... J'ai imaginé ton St Bernard en train de bouffer un paquet de biscuits Prince

cevennes 
qui sait  si ton reve ne deviendrai pas realité 
waouaf

Ma deuxième journée , elle est moins romantique , les vieux démons se réveillent , réapparaissent , les problèmes enfuis reviennent , ceux que je pesaient ne jamais avoir a affronter et la , .. la je me dis , non tu n'as plus le courage , peut être que de finir avec la vie ... c'est peut être le moment ..... en tout les cas c'est une bonne option .

Ah moi, j'ai eu plus ou moins les félicitations de mon chef aujourd'hui et cela m'a fait du bien de me sentir valorisé .

Cela me rend fier quoi ^^

Merci pour l'image

tata Cévennes a écrit:

Ma deuxième journée , elle est moins romantique , les vieux démons se réveillent , réapparaissent , les problèmes enfuis reviennent , ceux que je pesaient ne jamais avoir a affronter et la , .. la je me dis , non tu n'as plus le courage , peut être que de finir avec la vie ... c'est peut être le moment ..... en tout les cas c'est une bonne option .

*écrit en speed cet aprem*


Ces fourberies d'escarpins qui la faisaient vaciller, ces bijoux plaqués d'une grandiloquence grotesque, ses espoirs déçus offerts sur un plateau d'argent en pacotille, la Belle balança tout avec rage tandis que ruisselaient des larmes de ses yeux balancelles.

Un bourdonnement dans sa tête, cette cacophonie, le cœur descendu dans le ventre, cette douleur lancinante qu'elle ne connaissait que trop bien et qui la distordait dans une nuit de l'âme où elle s'enfonçait... Un cri déchira l'obscurité qui scellait les cieux. Ses démons étaient là. Ils la toisaient. L'avaient-ils seulement quittée un jour ?

Elle avança à perte dans la forêt. Les ronces lui meurtrissaient les pieds, les branches lui tailladaient la peau mais la Belle ne ressentait plus les douleurs du corps. Celles du cœur les avaient tues.
Elle continua jusqu'à ce qu'elle se retrouva près d'un point d'eau où elle se laissa tomber au sol sous les reflets d'une Lune désarmée.

Se laisser tomber... Elle voulait tout laisser tomber depuis la peur de ressentir les douces morsures d'un être qui tombe amoureux. Elle voulait quitter cette vie aux relents amers qui laissait tomber ses enfants pour les dévorer. Comment ne pas mettre un pied dans la tombe ?

Elle se pencha au-dessus de l'eau et plongea ses mains tremblantes en coupe afin de se rafraîchir un visage ravagé par les larmes.
Alors que la fraîcheur de l'eau rassérénait quelque peu sa peau brûlante, elle entendit une voix lui lancer :
_ Qu'est-ce que tu vois quand tu te regardes là-dedans ?

Elle releva la tête brusquement, balaya du regard les alentours. Qui pouvait traîner par ici à une heure pareille ?

Un bruissement de feuillage la fit se retourner et apparu une,... une quoi au fait ?
_ T'es qui toi d'abord ?, interrogea la Belle sur la défensive.
_ J'ai posé la question la première... Rien qu'avec cette réponse, tu peux deviner que je suis chiante. Ce qui t'éclaire déjà grandement sur qui je suis. Mais si tu veux tout savoir, je suis la nymphirme de cette mare guérite. Ce qui devrait t'embrouiller un max.
_ Je ne peux être plus embrouillée que je ne suis déjà. Voilà, c'est ça que je vois. Un grand flou depuis cette soirée de rêve avec un homme.
_ Ah, un mec ?, rétorqua la nymphirme en venant se poser auprès de la Belle.
_ Oui, un mec... Le mec. Tout était parfait. Au delà même de la perfection.
_ Ce qui devait être ennuyant, flippant, anormal, et t'as logiquement pris tes jambes à ton cou, c'est ça ?
_ Non, détrompe-toi, merveilleux... Voilà le mot juste, merveilleux, répéta-t-elle dans l'ébauche d'un sourire.
_ Que s'est-il passé alors ? Tu m'excuseras mais à te voir on ne dirait pas que tu sors du méga teuf donnée au château de la Belle au bois des Cévennes et qu'un prince charmant est à tes basques. Ne me dis pas que Disney fait dans le gore ?
Hey, attends, tu n'as même pas de chaussures de vairs !!? Rhaa, y'a même un petit vers qui se tortille entre tes doigts de pieds... Y'a eu des coupes budgétaires drastiques chez Disney ou quoi ? M'enfin, ça aurait pu être pire... Hmm, ils auraient pu te coller des tongs. Des tongs sur des chaussettes. Ça, ça aurait été vraiment dégueulasse.

La Belle observa longuement la nymphirme sans trop savoir quoi penser de son charabia biscornu. Et c'était presque doux de plus savoir quoi penser quand les seules pensées qui l'avaient animées ces derniers jours étaient empreintes d'une tristesse tentaculaire.
_ Ce qu'il s'est passé... J'ai connu trop de souffrance par le passé. Je suis pétrie par les doutes. J'ai peur. Je ne suis pas faite pour l'Amour, pour cet homme. J'ai peur de ne plus savoir aimer.
Je ne veux plus revivre l’insupportable. Je ne veux plus vivre de crainte que demain ne ressemble à hier dans une ritournelle sans fin.
Alors je vais y mettre fin moi-même. Cette douleur, le dérisoire, l'absurdité de cette vie...

Ses mots se déposèrent dans le silence de la nuit et ricochèrent sur le cœur bouleversé de la nymphirme qui saisit quelques cailloux pour faire des ricochets sur la mare guérite.
La Belle la suivit et en fit autant. La nymphirme brisa le silence et dit avec un regard appuyé :
_ Quand on a connu la souffrance, la crainte peut se comprendre. Mais te perdre dans les souvenirs d'hier ne fait que t'éteindre dans ce qui se présente à toi en ravivant une douleur ancienne jusqu'à ce que le pire tenaille le meilleur dans l’œuf. Et ça, c'est moche.
Tu ne sais rien de demain. Par contre, tu es riche de ton histoire, de ce que tu as appris à travers elle et de ce que tu as apprivoisé. Parce que tu as appris à voir ses démons, les dompter. À te connaitre jusque dans les tréfonds de ton âme. Cela devrait une source de confiance inébranlable même si je sais à quel point cela a pu être marquant. Mais aujourd'hui un homme est entré dans ta vie. Un homme nouveau pour une histoire nouvelle.

_ Tous pareils, tous les mêmes de toutes façons, lança de dépit la Belle.
_ Les as-tu tous essayés ? Dis donc, c'est devenu carrément chaud chez Disney, ou quoi ?, répliqua avec facétie la nymphirme.
Un petit éclat de rire échappa de la Belle. Timide, retenu, mais bel et bien présent. Gagné!.
_ Ce que je veux dire, continua la gardienne de la mare, c'est que tu ne peux condamner cette histoire alors qu'elle n'en est qu'à ses prémisses en la préjugeant au seul prisme des ruines d'histoires passées. En le faisant, tu te condamnes toi. Tu condamnes le chemin parcouru depuis. C'était pas du vent tout ça, ça fait partie de toi. Tu distords tout ce que tu es devenue, ce qui fait aussi mal. Et tout ce que tu es amenée à devenir.
Ne le condamne pas lui des blessures infligées par d'autres. S'ils t'ont écornée, ton cœur n'est pas clos pour autant. Laisse-toi une chance, laissez-vous une chance. On n'oublie jamais d'aimer, c'est comme le vélo... Il suffit de remonter dessus, huhu. Vous avez des vélos chez Disney ou que des carrosses ? Plaisanterie à part entière, l'Amour ne s'oublie pas. Il arrive même qu'on s'y trouve, qu'on s'y retrouve.

_ Je ne sais pas, je ne sais plus...
_ Il est beau ?
_ À en crever, gloussa-t-elle. Ce que j'aime par dessus tout, c'est reposer ma tête sur sa brioche. Un pure réconfort.
_ Ah, c'est donc ça... Il est beau à en crever et toi t'es mortelle. C'est terrible, chez Disney, en fait.

Les deux femmes discutèrent jusqu'à l'aube naissante et la Belle rentra au château non sans un bain salvateur dans la mare avant pour noyer les peines de la nuit. Il ne fallait pas non plus prendre le risque que la Belle sente le poney quand elle retrouverait son prince. La nymphirme étant par ailleurs certaine que Disney faisait toujours à un moment ou à un autre dans le poney.

Un jour nouveau se leva en même temps qu'une nuée de papillon.

Et le lait d'ânesse se répandit avec profusion sur le corps de la belle qui malgré tout, sentait encore un peu le poney. A côté du baquet, deux escarpins collet-montés échangeaient quelques fourberies avant de prendre leur pied.  Déjà, la nuit, tendrement, descendait ses rideaux de moire sombre.

- C'est le moment, dit la fée verte en étendant ses ailes, le moment de retrouver notre Reine, la Navane au pays des merveilles. 
Et elle s'envola.

Maldoror et tata Cévennes,

Merci pour ta participation, Whisky-Tango

@ Cévennes

Cévennes a écrit:

Ma deuxième journée , elle est moins romantique , les vieux démons se réveillent , réapparaissent , les problèmes enfuis reviennent , ceux que je pesaient ne jamais avoir a affronter et la , .. la je me dis , non tu n'as plus le courage , peut être que de finir avec la vie ... c'est peut être le moment ..... en tout les cas c'est une bonne option .

Bon, faut remédier à ça

Hum, tu dois être plus doué que moi la dedans Voyons si je me souviens bien : - Une citrouille pour le carrosse : ok - des Saint-Bernard pour monture : ok - Ha ! un permis tout neuf pour le cocher, bien sûr : ok

Sais-tu pourquoi il chante tout le temps ?

Spoiler:

@Navane

Les beaux jours sont revenus et j'ai des tonnes de travaux qui m'attendent.
En général je me la coule douce jusqu'au déjeuner,
puis je me tape tranquillement 8 heures d'affilés non stop.
Mais je travaille pour moi c'est donc un plaisir.
Malgré tout je m'énerve parfois et dans tous les cas,
halte obligatoire dans le jardin avant de rentrer.
Décompression, j'observe les oiseaux, les insectes, les nuages, le vent,
souvent mes chiens à mon côté et Mme Mû allongée à mes pieds (Heu non, c'est l'inverse...)
Je reviendrais dessus (la journée, pas Mme Mû, hein) peut-être plus tard.


Sinon, une bonne journée passe également par
"les fourberies d'escarpins d'une nymphirme à Dix nez qui sent le poney"