Ciel à l'instant

Invité

Rappel du premier message :

Textes poétiques et autres écrits - Page 10 5c931d12

Maldoror a écrit:: Quand Igor Dandelion revit Mathilda, il lui dit:
"- "Five years",... Comme la chanson de Bowie...
L'amour est un "jeu" destructeur.
L'absence régulière de ta présence, ou si tu préfères, le manque de TOI, a réussi à me détruire... m'anéantir de l'intérieur... me laminer... me réduire en gravats et décombres ...
Las tel un champ de guerre...
Un chant de mort...
Cent fois, j'ai cru émerger, rejaillir, renaître tel un phénix de mes cendres, comme je l'avais toujours fait dans ma vie à de nombreuses reprises.
Aucun alcool, aucun expédient, aucune drogue auxquels j'ai pu parfois m'adonner; par jeu, par goût, par besoins de connaître mes limites, mes barrières humaines, n'ont eu cet effet là... Jamais.
Cent fois, j'ai tenté de me relever
Sans foi, je suis retombé..."
Alors Mathilda esquissa un léger sourire et lui dit:
"- Je t'ai proposé d'apprendre un jour la belote et tu n'as pas voulu. Tu ne peux rien comprendre aux lois de l'amour si tu ne connais rien à la belote... J'en suis désolée... "

(2019)

Il y a une suite, j'espère ? : )

Invité

Je t'écris

Sur le bout de la langue,
J'ai les mots qui façonnent nos baisers,
Mille détours et une envolée soudaine,
Sur ta peau de soie,
J'écris l'envers du paradis,
Encore et encore,
Je te cherche,
L'amour en éternelle éclosion,

Béatitude de l'être.

Fleur

Florissante au petit matin
Là tout prêt dans mon jardin
Toute frémissante sous la rosée
Se dégage ton odeur parfumée
- " oh petite fleur ! Comme tu egaies mon coeur !"
- " et moi je ne suis là que pour t'offrir ce bonheur !"

Céline, cette offrande mutuelle de bonheur simple est très belle. Merci

(Bonheur qui fait remonter mes souvenirs de ces cyclamens sauvages, que j’ai photographiés il y a 3 ans jour pour jour)

Textes poétiques et autres écrits - Page 10 Ee8d4910

C est Navane qui m a inspiré ... Ces mots me sont venus directement à la suite de la lecture de son texte au dessus Wink

pourtant rien a voir lol

Ta photo image très bien ma pensée Milacik bouquet

Invité

Surtout continue, Céline star

Je t'aimerai sans encombre
ma reine hydromel
au delà des pénombres
des mystères virtuels
chaque fois que ma souris
chatouille ton logiciel
je sais que tu souris
et je te vois si belle

Invité

Oh, ça, c'est ravissant, Maldoror. Tu permets que j'y réponde ? J'ai hésité de crainte d'être trop lourde et de gâcher finalement cet instant. Tu me diras.

Maldoror a écrit:: Je t'aimerai sans encombre
ma reine hydromel
au delà des pénombres
des mystères virtuels
chaque fois que ma souris
chatouille ton logiciel
je sais que tu souris
et je te vois si belle

Alors que la nuit m'embrasse doucement,
Je le retrouve enfin, ce plaisir honni,
Celui d'ouvrir une fenêtre un soir de novembre,
Et me laisser parcourir par la chaleur des mots,
Égrenés sous ta plume aimante,
Te lire me fait sourire,
Oui,
Te lire me fait gémir,
Quel fabuleux doigté.

Très bon duo poétiquement beau : )

Gourmandise

C’est la passion d’un amant que tu as récolté.
Séduit par ton aura alléchante.
Passionnément ton ardeur que j’ai récoltée,
Séduisant ton intimité, en léchant.

Une vieille chanson que je devrais retravailler pour retrouver l'air

lol

AU CLAIR DE LA LUNE (NOIRE)

1) Au clair de la lune (noire),
Mon ami Pierrot
Prête-moi ta brune
Pour quelques euros

Je n’ai plus de thune
Je suis bien en peine
Par contre niveau burnes
Mes bourses sont pleines

2) Au clair de la lune (noire)
Sur un tas d’fagots
J’allumais ma brune
Comme un vrai Zippo

La chaleur ardente
Fit couler l’envie
Entre ses deux jantes
Comme du lait bouilli

3) Au clair de la lune (noire)
Nom d’un crapouillot
J’ai envie, ma brune
De bête à deux dos

D’payer en liquide
Comme un gigolo
Larguer mes acides
En ton berlingot

4) Au clair de ta lune (noire)
Nom d’un saligot
J’ai envie ma brune
D’un bon « a tergo »

De tremper ma plume
Dans ton encrier
Décrocher la lune
Et te faire crier

Accords :La6/Rem,Re° (Mi -9)/ Mi/Lam/ SoL Dm7/ Mi/ Lam/ REF : SolDm7/Mi7/Lam/ Sol Dm7/Si

J'imagine que c'est toi qui à inspiré Gainsbourg ; )

Il m'a tout piqué...

Enfin presque... (je peux diversifier les plaisirs parfois) sourire

J'espère que tu as eu l'occasion de lui piquer deux trois conquêtes a ce voleur !

Invité

Et bien, il a fait chaud ici, cette nuit. Vous avez créé une délicieuse ambiance, les gars.

Navane a écrit:: Après celui d'une pensée et d'un regard, je continue d'avancer...

Le temps d'une caresse

Il y a toi, il y a moi.

La présence est absolue. Le silence l'est aussi, si tant est qu'il puisse encore exister quand, si proches, il y a nous.

Rien n'est plus beau que ce partage. Rien n'est plus touchant que ces aveux se déversant sur un fil qui ramifie à l'infini. Le commencement est de même que la fin, le soleil de la lune, la force de la légèreté, la terre de l'éther, et le temps de l'éternel.

Il y a la brèche de ta main en partance vers la mienne. Lentement, du bout des doigts sur ma peau, si lentement, à en faire trembler les étoiles. Un simple et fluet épanchement qui renverse jusqu'à l’indistinct.
Il y a plus que je ne saurais jamais le dire. Parce que tu es là à t'aventurer sur une chair où je me suis enfuie, recroquevillée, éteinte, chaque fois qu'elle a été touchée autrement que pour la soigner, la traiter, la rééduquer, la bouger.
Ce corps est une odyssée d'histoires vivantes... Entre luttes sensibles et sourires rassurants, douleurs secrètes et joies furieuses, souvent accidenté mais qui emmène vers les océans. Il est de tous les appétits et toutes les pudeurs. À vif, tout le temps. Tu le sais, tu le sens, tu me ressens jusqu'à l'essence.
Et, sans crainte, innocent, tu es là, aussi délicat qu'une brise soulevant les ailes d'un papillon, à frôler, effleurer, remonter, revenir, chercher sans vraiment chercher, tandis que mon regard monte et descend de nos mains à tes yeux, pour remonter et redescendre encore.
Tendre ballet des corps et âmes qui résonnent, se suivent, s'approchent, se soutiennent, s'étendent sans ne jamais se séparer dans l'alchimie d'un instant qui me traverse toute entière.
Touchée à cœur, je deviens un présent de vie dont tu défais chaque ficelle. Je n'ai plus de corps, je suis mon corps sur la grâce de nos peaux rencontrées.

Il y a nos regards qui s'ancrent l'un dans l'autre. Et tu me retrouves, nous retrouves toujours en devenir.
Il y a ta vie qui se prolonge en la mienne. Un trait d'union qui occupe tout l'espace. Le résumé de deux vies, un témoignage qui me relie au monde et me love plus loin que le bout de mes rêves.
Tu en parcours les rives et tu parles, de l'intérieur, sans un mot. Tu bouleverses tous les chemins de cette empreinte à la douceur désarmante qui est la tienne.
Il n'y a aucune place pour les raisons et les pourquoi. Rien ne peut troubler ce qui n'est qu'évidence. Tout doute est anéanti, en ce monde intermédiaire qui s'ouvre en nous et hors de nous, l'infini au corps, si loin des hommes. Un entre-deux où nous ne sommes plus tout à fait nous-mêmes sans avoir vraiment changé.

Que l'on ne se méprenne plus, il y a les caresses et il y a le toucher.

Il y a le temps derrière nous, et le temps devant nous.

Il y a ma main atrophiée que tu relèves comme tu relèverais un oiseau tombé du nid. Au creux de nos mains, le temps semble se suspendre sur les mouvements qui tracent un chemin vers ton visage. C'est ici que tu la déposes, la détends comme la clarté détend la nuitée et l'enveloppes de la tienne, avant que nos souffles s'alignent sur une profonde inspiration.
Sous ma main, ton visage, l'être aimé, à aimer encore et nos regards qui se voilent d'Amour. C'est l'instant de tous les bouleversements. L'heure des étoiles. Le rendez-vous de la chair et des plus beaux songes. Si seulement tu te voyais comme je te vois, tu ne te reconnaîtrais pas d'être enfin toi-même. Non, je ne te vois plus, je te contemple.

Entre nos cœurs, l'effusion.

Il y a nous. Il y a l'instant qui saisit plus qu'il ne se saisit.

Faiblement, de la pulpe du pouce, si faiblement, là encore à en faire trembler les étoiles, je te caresse la joue.
J'en reste frissonnante, les yeux embués de larmes, alors que les tiens se ferment pour te recueillir en nous.

Il y a des caresses qui sont l'égal d'un serment. Un toucher qui s'imprime tel un sceau dans les profondeurs de l'être.

Puisses-tu toujours te souvenir que je t'aime.

Écrit entre le 6 et 7 novembre.

Très tendre Navane, tes mots m'ont laissés en apnée dans un plaisir larmoyant. Quel touché d'âme délicat et merveilleux. Voilà un magnifique présent que tu nous a fait.

Une composition daté d'aujourd'hui. Une petite dédicace à Maldoror smack

.

Les fleurs bleues

Je n’ai que mes fleurs bleues à offrir,
Mon cœur et tous mes vœux pour nourrir,
Les rêves que l’on sème
En poèmes,
Quand l’on s’aime.

Je n’ai que mes émois pour bagages,
Ma foi, toujours l’espoir du partage,
Des élans que l’on a,
Les ébats
De nos choix.

Je n’ai que des fleurs bleues à cueillir
Dans mon jardin d’aveux en sourires...

Il n’y a que les fleurs bleues pour sentir
Dans un passé joyeux, l’avenir
Et filer le bonheur
Aux détours des heures

Tisser les aventures,
Au séjour des murmures.

Je n’ai que mes faux pas pour leçon,
Mes cicatrices et mes croix pour raisons
À tous les changements
Entraînants,
Motivants.

Je n’ai que mes fleurs bleues à offrir,
Mon cœur et tous mes vœux pour nourrir,
Les rêves que l’on sème
En poèmes,
Quand l'on s’aime.

Je n’ai que des fleurs bleues à cueillir
Dans mon jardin d’aveux en sourires...

Il n’y a que les fleurs bleues pour sentir
Dans un passé joyeux, l’avenir
Et filer le bonheur
Aux détours des heures

Composer les bouquets
Des fleurs bleues en sonnets.

Textes poétiques et autres écrits - Page 10 Les_fl10

Titre écrit, composé et enregistré le 18 novembre (c'est le bon moi cette fois hihihi)

Invité

Hey, la fleur des chairs... Tu es le premier artiste que j'ai écouté ce matin. Très doux de commencer la journée avec cette nouvelle création.
Ça commence à te faire un joli bouquet de chansons.

smack

cheliel, j’adore ta chanson.
Le poème est magnifique, et son interprétation musicale et vocale s’écoute à merveille.
Bravo

Mes fleurs bleues préférées, les fleurs de chicorée sauvage qui en slovaque s’appellent “celles qui attendent” - leur amoureux peut-être, fermant leurs pétales au coucher du soleil…:

Bravo Cheliel et merci pour la dédicace.

C'est pour moi la meilleure que tu as présentée jusqu'ici.

Ainsi, donc, l’hypocrisie sera chassée carrément de ma demeure. Il y aura, dans mes chants, une preuve imposante de puissance, pour mépriser ainsi les opinions reçues. Il chante pour lui seul, et non pas pour ses semblables. Il ne place pas la mesure de son inspiration dans la balance humaine. Libre comme la tempête, il est venu échouer, un jour, sur les plages indomptables de sa terrible volonté ! Il ne craint rien, si ce n’est lui-même ! Dans ses combats surnaturels, il attaquera l’homme et le Créateur, avec avantage, comme quand l’espadon enfonce son épée dans le ventre de la baleine : qu’il soit maudit, par ses enfants et par ma main décharnée, celui qui persiste à ne pas comprendre les kanguroos implacables du rire et les poux audacieux de la caricature !

(Lautréamont "Les chants de Maldoror")

ABSOMPHE

Largué mes dernières fièvres à la nuit vagissante
Revenu du cloaque avec la bouche en feu
A l’ultime amazone cambrant sa rossinante
Tranché le sein félon et puis dit merde à Dieu

Les rires sont des orgasmes à la nuque de marbre
Et l’amour un fantasme, un son de cornemuse
Une ombrelle, un ruisseau qui vous claque comme un sabre
Et s’enfonce en la chair bien ouverte à mumuse

De tout ça que glaner sinon une ode à Charles
En tricoter de vertes sans retours ni douleurs
Un peu saigner du cœur pour autant qu’il vous parle
En étranglant son pouce sur l’unique raideur

J’ai vu des accointances bien dorées sur la plage
Des bonobos serviles et des zèbres rayés
De la liste de schnitzel et autres anthropophages
La vie est un cramique parfois au goût cramé

(2016)

ELLE

Sa peau était d’une douceur que je ne soupçonnais pas.
Son frôlement attise mes frissons.
Je ferme les yeux pour mieux me concentrer sur cette sensation exquise.
Mon regard imprègne enfin le sien.
Noisettes aux couleurs dorées avec quelques touches de vert, je me fond dedans, les détaillant avec ardeur.
J’ai chaud.
Des effusions de chaleur animent ma colonne vertébrale, je ressens la rougeur de mes pommettes mais je ne cherche pas pour autant à les dissimuler.

Tout ce qui m’importe c’est elle.
La manière dont elle m’observe et me contemple.
La manière dont elle me parle de sa voix douce et caressante comme un baume.
La manière dont son visage s’illumine lorsqu’elle aborde un sujet qui la passionne.
Oui, elle est vivante et fougueuse.
Oui, j’aime son rire pétillant et son état d’esprit à la fois mature et enfantin.
Oui, je rêverai que ces simples contacts fuyants deviennent des ébats ardents.
Oui, je voudrais que sa voix chaleureuse se mue en des cris jouissifs.
J’assume désirer son corps nu et l’envie irrésistible de déchirer ses vêtements.
Comment ne pas aimer une telle Femme ?
J’aimerais l’honorer et la chérir, assouvir tous ses désirs.

Ne jamais la voir périr.
Car elle immortelle à mon coeur, à mon corps et à mon âme,
Parce que je peux visualiser ses lèvres pulpeuses s’appuyant dans une cadence rythmée contre les miennes,
Parce que je peux ressentir mes mains caressant ses cheveux courts et rebelles en lui ôtant ses sous-vêtements,
Parce que je peux me délecter chaque minute et chaque seconde de son corps contre le mien.
Et même si ce n’est que d’un battement cils que j’appelle des réminiscences imaginaires,
Je l’aime.

------

Chaeclina

Maldoror a écrit:: ABSOMPHE

Largué mes dernières fièvres à la nuit vagissante
Revenu du cloaque avec la bouche en feu
A l’ultime amazone cambrant sa rossinante
Tranché le sein félon et puis dit merde à Dieu

Les rires sont des orgasmes à la nuque de marbre
Et l’amour un fantasme, un son de cornemuse
Une ombrelle, un ruisseau qui vous claque comme un sabre
Et s’enfonce en la chair bien ouverte à mumuse

De tout ça que glaner sinon une ode à Charles
En tricoter de vertes sans retours ni douleurs
Un peu saigner du cœur pour autant qu’il vous parle
En étranglant son pouce sur l’unique raideur

J’ai vu des accointances bien dorées sur la plage
Des bonobos serviles et des zèbres rayés
De la liste de schnitzel et autres anthropophages
La vie est un cramique parfois au goût cramé

(2016)

Tu as une plume vraiment mélodieuse Maldoror fleurr

Je le verrai bien en chanson ce beau texte

Ciel à l'instant

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