Se faire mettre au placard car on a poussé les choses, naturellement dans ses derniers retranchements dans un monde qui se targue d'être "libre" et qui voudrait nous envoyer au casse pipe pour défendre "ses valeurs"?
Pour moi le pire des goulags, c'est celui qui ressemble à l'auto-censure.
FB travaille à ça d'ailleurs. L'union soviétique c'était ça, en grande partie.
Il y avait des exemples (comme chez nous un Assange)pour expliquer au bon peuple jusqu'où il ne pouvait pas aller trop loin.
Reconnais comme moi que si un état te dit sans sourciller (c'est le programme Macron entre autres), vous avez d'abord des devoirs et puis en fonction de ça, des droits, si tu le peux, tu l'achèves à coup de pioche. Non?
Il y a toujours un prix à payer lorsque tu quittes les rails, que tu fais du hors-piste. On montre toujours du doigt le "mouton noir", ce dernier venant remettre en question un ordre établi et intégré et donc une zone de confort combien même elle s'avérerait inconfortable. Faire partie d'un cadre permet de réguler, de contenir les débordements mais cela induit également de limiter; et il existe des débordements salutaires. Mais le connu est sécurisant aussi aliénant soit-il, là où la liberté d'être et de faire peut être source d'inquiétude, de risques et donc de peurs. L'étendue du champs des possibles peut donner le tournis. L'homme est un animal grégaire qui a donc besoin de sentiment d'appartenance à un groupe, un parti, une famille, etc. et quitter le groupe peut s'avérer dangereux, comment y survivre ? Se pose la question de savoir comment trouver sa juste place dans une société dans laquelle tu ne te reconnais pas totalement et qui finalement ne te reconnaît pas dans tout ce que tu es ? Ce peut être un exercice compliqué car impliquant une dissonance cognitive importante. Une affaire de compromis, voire même de compromissions. Tu acceptes ou tu refuses mais sincèrement, peut-on réellement refuser ? Il ne faut pas se leurrer, nous faisons tous partie du système, on s'y abreuve, combien même on pourrait lui cracher dessus et la rejeter intellectuellement parlant. A moins de vivre en totale autarcie dans les bois de chasse et de pêche ou de créer ta société parallèle....
Pas de vision manichéenne, faire partie d'un système est nécessaire encore faut-il s'y re-con-naître, que chaque partie le nourrisse et s'en nourrisse en lieu et place d'un phagocytage en règle où tu finis par y laisser ta peau et ton âme.
Citation :
Reconnais comme moi que si un état te dit sans sourciller (c'est le programme Macron entre autres), vous avez d'abord des devoirs et puis en fonction de ça, des droits, si tu le peux, tu l'achèves à coup de pioche. Non?
Maldo, ça fait deux ans que je ressens plus de colère que de peur face à tout ce qui se passe. Je fais acte de résistance comme je peux à mon petit niveau et la perspective de repartir pour 5 ans me donne la nausée.
"Le monde n'est si meurtrier que parce qu'il est aux mains de gens qui ont commencé par se tuer eux-mêmes, par étrangler en eux toute confiance instinctive, toute liberté donnée de soi à soi. Je suis toujours étonné de voir le peu de liberté que chacun s'autorise, cette manière de coller sa respiration à la vitre des conventions, et la buée que cela donne, l'empêchement de vivre, d'aimer." Christian Bobin.
Il m'était, il m'est toujours, inconcevable de manger deux bonbons à la fois. Si j'en recevais plusieurs, j'en gardais pour les autres. Oui, c'est peut-être de cette façon qu'un esprit rƎVO⅃utionnaire se forme en douceur. Ses racines sont généreuses, sinon ce n'est que caprice.
J ai tjr été très sage je ne me sens pas révolutionnaire pour autant lol a part que je suis abstentionniste et fière de l être même si on me traite de biiiiiiip et ben j m en fou
Sans aller à la révolution politique, il y a au préalable l'esprit de contestation. Et ça, ça infuse doucement mais sûrement au quotidien. Tu observes, beaucoup, tu interroges, tu t'interroges, tu discutes, tu constates, tu essayes de comprendre, tu relèves les incohérences, tu argumentes, tu contreargumentes.Tu contestes, tu protestes contre quelque chose qui te paraît injuste.
Dernière édition par Navane le Mer 20 Avr 2022 - 12:26, édité 1 fois
Sans aller à la révolution politique, il y a au préalable l'esprit de contestation. Et ça, ça infuse doucement mais sûrement au quotidien. Tu observes, beaucoup, tu interroges, tu t'interroges, tu discutes, tu constates, tu essayes de comprendre, tu relèves les incohérences, tu argumentes, tu contreargumentes.Tu contestes, tu protestes contre quelque chose qui te paraît injuste.
non j l ai pas pèté il est juste tombe dessus Oui peut être en fait quand tu le dis ... Mais pour moi uniquement c est ma révolution interne je ne veux pas l imposer à qui que ce soit